Grève massive et de longue durée dans le rail, nouvelles turbulences à Air France: la grogne sociale s'étend face aux réformes du président Macron.
Après plusieurs journées de mobilisation au succès mitigé, dès hier, la grève des cheminots s'inscrit maintenant dans la durée, à un rythme de deux jours sur cinq jusqu'à fin juin, et pose le plus gros défi au président Emmanuel Macron dont les réformes sont au cœur des revendications.
Mais aussi dans le privé comme à Air France où le conflit s'enlise. Hier, les personnels de la compagnie ont débrayé pour la quatrième fois en un peu plus d'un mois.
Philippe Martinez, le patron du premier syndicat français, la CGT, appelle pour cela à la «convergence des luttes» alors que le mécontentement gronde également chez les retraités, les étudiants ou encore chez les éboueurs et les employés dans le secteur de l'énergie.
Jusque-là, le président Macron, résolu à "transformer" la France, a réussi à imposer sans résistance majeure ses réformes dont celle, pourtant sensible, du code du travail.
Depuis son arrivée au pouvoir en mai 2017, plusieurs journées de mobilisation au succès mitigé des cheminots, des retraités ou des fonctionnaires n'ont pas réussi à faire fléchir la position du gouvernement.
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