Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes - 25 novembre
C’est en souvenir du 25 novembre 1960, où trois femmes dominicaines, les sœurs Mirabal furent assassinées sur les ordres du chef de l’état dominicain, que, le 19 octobre 1999, lors de la 54e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les représentants de la République dominicaine et 74 États membres ont présenté un projet de résolution visant à faire du 25 novembre, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et proposé que cette journée soit consacrée à des activités destinées à sensibiliser l’opinion publique sur la question de la violence à l’égard des femmes. La résolution 54/134 a finalement été adoptée le 17 décembre 1999.
Violence à l’égard des femmes (définition de l’Assemblée générale des Nations Unies) : Tout acte portant un préjudice physique, sexuel ou psychologique, dans la sphère privée comme dans la sphère publique.
Instaurée en 1999 par l’Assemblée générale des Nations Unies, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes est un moment choisi pour sensibiliser le grand public aux problèmes de la violence dont sont victimes les femmes. Le problème de la violence à l’encontre des femmes et des jeunes filles atteint, en effet, les proportions d’une pandémie. Au moins une femme sur trois dans le monde a déjà été battue, contrainte à avoir des rapports sexuels ou victime d'autres mauvais traitements – généralement par un proche, constate un rapport des nations-Unies.
Ainsi, les gouvernements, les organisations internationales et les ONG sont invités à organiser des activités durant cette journée pour sensibiliser le grand public au problème de la violence à l’égard des femmes.
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes marque également le début des 16èmes Journées de mobilisation contre la violence sexiste, jusqu’au 10 décembre, date de la célébration de la Journée des Droits de l’Homme.
Aux armes citoyennes (Zazie)
À ceux qui pensent
Qu’Ève est seulement
Une moitié d’Adam
À ceux qui disent
Qu’elle est la mère
De tous les vices
À ceux qui se permettent
D’être le seul maître
Après Dieu
À ceux qui rient
À celles qui pleurent
À ceux qui vont
Libres comme l’air
À celles qui se terrent
À ceux qui ont
Le droit de dire
Elles, de se taire
À ceux qui prennent la vie
De celles qui donnent la vie
À ceux qui rient
De celles qui pleurent
Aux armes citoyennes
Nos armes seront
Les larmes qui nous viennent
Des crimes sans nom
Aux hommes qui nous aiment
Ensemble marchons
Et au diable les autres
À celle qu’on opprime
Pour avoir commis le crime
D’aimer
À celle qu’on supprime
Pour un peu de peau
Dévoilée
À celle qu’on assassine
Pour avoir tenté
De leur résister
À nous, mes frères
Qui laissons faire
Aux armes citoyennes
Nos armes seront
Les larmes qui nous viennent
Des victimes sans nom
Aux hommes qui nous aiment
Ensemble marchons
Et au diable les autres
Au diable les autres
À nous, mes frères
Qui laissons faire
Aux armes, citoyennes
Aux armes, versons
Les larmes qui nous viennent
Au feu des canons
Aux hommes que revienne
Un peu de raison
Et au diable les autres
Aux armes, citoyennes
Nos larmes seront
Les forces qui nous tiennent
Ensemble, marchons
Puisque l’horreur est humaine
Sur elle versons
Nos larmes en pardon.
Nos larmes en pardon.
F - "Sos femmes battues, bonjour !"
Écouter et remplir les trous
Correction de Impardonnable
Violence conjugale (vidéo et quiz de compréhension)
Violence à l’égard des femmes (définition de l’Assemblée générale des Nations Unies) : Tout acte portant un préjudice physique, sexuel ou psychologique, dans la sphère privée comme dans la sphère publique.
Instaurée en 1999 par l’Assemblée générale des Nations Unies, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes est un moment choisi pour sensibiliser le grand public aux problèmes de la violence dont sont victimes les femmes. Le problème de la violence à l’encontre des femmes et des jeunes filles atteint, en effet, les proportions d’une pandémie. Au moins une femme sur trois dans le monde a déjà été battue, contrainte à avoir des rapports sexuels ou victime d'autres mauvais traitements – généralement par un proche, constate un rapport des nations-Unies.
Ainsi, les gouvernements, les organisations internationales et les ONG sont invités à organiser des activités durant cette journée pour sensibiliser le grand public au problème de la violence à l’égard des femmes.
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes marque également le début des 16èmes Journées de mobilisation contre la violence sexiste, jusqu’au 10 décembre, date de la célébration de la Journée des Droits de l’Homme.
Aux armes citoyennes (Zazie)
À ceux qui pensent
Qu’Ève est seulement
Une moitié d’Adam
À ceux qui disent
Qu’elle est la mère
De tous les vices
À ceux qui se permettent
D’être le seul maître
Après Dieu
À ceux qui rient
À celles qui pleurent
À ceux qui vont
Libres comme l’air
À celles qui se terrent
À ceux qui ont
Le droit de dire
Elles, de se taire
À ceux qui prennent la vie
De celles qui donnent la vie
À ceux qui rient
De celles qui pleurent
Aux armes citoyennes
Nos armes seront
Les larmes qui nous viennent
Des crimes sans nom
Aux hommes qui nous aiment
Ensemble marchons
Et au diable les autres
À celle qu’on opprime
Pour avoir commis le crime
D’aimer
À celle qu’on supprime
Pour un peu de peau
Dévoilée
À celle qu’on assassine
Pour avoir tenté
De leur résister
À nous, mes frères
Qui laissons faire
Aux armes citoyennes
Nos armes seront
Les larmes qui nous viennent
Des victimes sans nom
Aux hommes qui nous aiment
Ensemble marchons
Et au diable les autres
Au diable les autres
À nous, mes frères
Qui laissons faire
Aux armes, citoyennes
Aux armes, versons
Les larmes qui nous viennent
Au feu des canons
Aux hommes que revienne
Un peu de raison
Et au diable les autres
Aux armes, citoyennes
Nos larmes seront
Les forces qui nous tiennent
Ensemble, marchons
Puisque l’horreur est humaine
Sur elle versons
Nos larmes en pardon.
Nos larmes en pardon.
POUR LE MEILLEUR ET POUR LE
PIRE (Lester Bilal)
LB - Bonjour.
F - "Oui... Euh ! Monsieur"
LB – Oui
F - "Vous vous êtes trompé de numéro ?"
LB - Non ! Je m'appelle Marc et j'ai battu ma femme.
F - "Comment?"
LB - Oui j'l'ai frappée j'suis devenu fou madame, j'ai
dérapé. J'viens d'appeler les urgences j'viens d'appeler les flics. Fallait que
je parle à quelqu'un, fallait que je m'explique.
F - "Mais qu'est ce qui s'est passé?"
LB – Un an et demi qu'on est mariés et depuis quelques
temps ça va pas. Ça fait 6 mois que j'cherche un emploi, un boulot. On vit en
île-de-France et depuis le mariage, j'ai la tête sous l'eau. À 27ans, j'pensais
pas être millionnaire, mais j’voulais tout lui apporter mais, même le strict
nécessaire je n'y arrive pas. Alors je m'en suis pris à elle. Comment ai-je pu
tomber aussi bas. Des scènes de jalousie aux relations sexuelles alors qu'elle
ne voulait pas.
F - "Mais pourquoi?"
LB - je l'ai crue responsable, mais c'est moi le minable.
J'agissais comme si j'avais besoin d’la rabaisser, j'l'ai blessée et j'l'ai vue
encaisser. J'ai tout fait pour l'éloigner de ses proches et j'ai menti: j’trainais
dans les bars avec des potes. Le soir quand elle rentrait le moindre détail et
c'était l'embrouille et dans son regard, dans ses gestes, j'voyais bien qu'elle
avait la trouille. Je fais peur à ma femme et c'est mon drame son comportement
a changé car j'ai été infâme
F - "Mais vous avez essayé d'en parler à
quelqu'un?"
LB - Mais à qui ? J’vais pas aller consulter un médecin,
lui dire quoi ? Elle a tenté d’maintenir l'équilibre, elle avait de l'argent et
moi j’me suis senti invisible. J’me suis senti petit alors j’l'ai dénigrée tout
le temps
F - "Et la famille les proches, personne
vraiment?"
LB – Quoi ? Ma femme ? C'est pas une chose qu'on
dit à ses parents. Elle a été patiente car elle avait espoir que je change, mais
plus elle essayait et plus j'changeais pas. C'tait une agression psychologique
permanente et la violence de mes mots la rendait incompétente. Elle s’sentait
pas en sécurité, elle avait raison. Plus je contrôlais la situation et plus
c'était la prison. J'ai eu du mépris pour elle et pourtant je n'ai jamais cessé
de l'aimer. C'est moi qu’avais besoin d'être aidé.
Madame elle est enceinte de 4 mois et aujourd'hui j'l'ai
battue à lui casser le bras
F - "Comment ? Qu'est-ce que vous dites?"
LB - Elle m'a fait une remarque, J'avais trop bu, ça a
été une gifle au début puis elle a continué à s’moquer. En colère j’lui en ai
collé une dans les gencives
F - "Quoi"?
LB - Ouais on s'est battus, et je l'ai frappée avec la
barre de fer, j’lui fais vivre l'enfer, mais j’n'en tire aucune fierté, madame
F - "Mais où est-elle ?"
LB - Elle est à terre, là, à côté de moi inconsciente
j'vous l'ai déjà dit, j'ai déjà appelé les urgences
F - "Oh !mon dieu!"
LB - Oui je sais j'ai été trop loin. J'ai pété un câble,
maintenant je sais que c'est la fin
F - "Non mais attendez, monsieur! Marc continuez à
parler...Est-elle encore en vie?"
LB - Oui je crois. Ah, c'est d'ma faute, je bossais dans
l'informatique. A la maison j’remplissais mon rôle, mais tout est parti de
travers j’pensais que ça n'arrivait qu'aux autres. Mais quand c'est vous c'est souvent
qu'on l’voit pas venir. J'aurais dû me ressaisir j'le sais...il n'y a plus
d'avenir aujourd'hui, mon geste est impardonnable, méprisable, elle méritait
pas ça madame !
F - "Vous avez des remords ?"
LB – J'veux pas qu'elle meurt, non, car j'ai eu tort. J’lui
ai manqué de respect, manqué à mon honneur Manqué à ma promesse, manqué à mes
vœux. J'ai manqué à notre amour et je suis le seul responsable de cette
violence conjugale. J’dois vous laisser madame, y’a les flics à la porte
F - "Non ! Mais attendez monsieur! Marc ne
raccrochez pas! Allô, allô?... Marc?"
LB - Ce morceau, c'est pour toutes les femmes battues. Les
hommes n'ont pas d'excuses et cette chanson n'en est pas une. La réalité est
souvent encore plus dure J'le sais, mais aujourd'hui j'ai pris mes
responsabilités car c'est pour le meilleur et pour le pire
En France, en moyenne, 1 femme décède tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint. Cette vidéo apporte un éclairage nouveau sur ce phénomène de société qui peine à sortir des tabous.
Une vidéo choc pour vaincre les idées reçues
Une situation plus souvent vécue qu’on ne le croit
Une vidéo choc pour vaincre les idées reçues
Une situation plus souvent vécue qu’on ne le croit
En 2012, 183 personnes sont mortes en France sous les coups de leur partenaire ou ex-partenaire, de leur père ou de leur mère. En 2014, 134 femmes sont décédées sous les coups de leur conjoint. Face à ces chiffres qui font froid dans le dos, un homme s’est penché sur un phénomène qui touche particulièrement les femmes et a réalisé une vidéo troublante.
Mise en ligne sur Viméo, la vidéo intitulée "Impardonnable" a été réalisée par Nicolas Doretti. La mise en scène est celle de Sarah de Girval et Emmanuel Karsen, qui interprètent aussi le rôle de ce jeune couple apparemment sans histoire. Cette vidéo bouleversante déconstruit tous les clichés liés aux violences conjugales qui touchent les femmes, avec beaucoup de tact et de sensibilité.
Inspirée d’un recueil de lettres d’excuses de maris violents récidivistes publié par l’ONG Viva Mujer il y a quelques mois au Pérou, la vidéo nous montre que même les belles histoires d’amour peuvent tourner au cauchemar. La voix off, qui est celle de l’homme qui cherche à se faire pardonner, est calme et douce, les mots sont tendres et les souvenirs émouvants. La fille que l’on suit et à qui la lettre est adressée n’a pas 30 ans. Elle est belle et semble bien dans ses baskets, ainsi rien ne laisse deviner l’enfer que lui fait subir son petit ami. Et pourtant, les hématomes qui la recouvrent ne mentent pas et racontent tout ce qu’elle ne dit pas quand elle pleure seule sous la douche.
"Il menace de me frapper, de me tuer", "Il veut toujours savoir où et avec qui je suis", "Quand j’entends la porte de la maison s’ouvrir, je me demande ce qui va se passer ce soir, j’ai peur". Ces exemple de phrases sont le signe que la femme qui les prononce est victime de violences conjugales. La peur, la culpabilité, la perte de l’estime de soi, l’isolement, le stress sont les conséquences de ce quotidien infernal dont beaucoup de femmes ont encore du mal à parler. Pour les aider, un numéro spécial a été mis en place, le 3919, afin qu'elles sortent de leur isolement et qu'elles puissent parler en toute sécurité. En France, 1 femme sur 10 a déjà été victime de violence conjugale. Impardonnable ? Oui.
Écouter et remplir les trous
Mon amour,
Je sais qu' tu vas m'- - - - - - - - - . Tu l'as toujours
- - - - . C'est comme ça qu'on - - - - - - - - - - toi et moi, qu'on a
toujours fonctionné. Tu - - - - m'pardonner. Tu - - - - pas
r'mettre en - - - - - toute notre histoire pour - - - - - - - -
erreurs. Tu dois te souvenir, ne te souvenir que des bons - - - - - - - . Moi,
j'me rappelle de tout, - - - - - - instant à tes côtés.
J'me souviens d'la - - - - - - - - - fois où j't'ai
vue. Cette sensation, c'était comme un - - - - de poing dans le ventre.
Rien qu'en posant les - - - - sur toi, ça m'a donné le - - - - - -
- de t'aborder. Je m' souviens qu'en entendant ton rire pour la première
fois, j'ai - - que je n'- - - - - - - - plus affronter l'idée de ne
pas faire partie de ton monde. Je m'souviens d'avoir lutté pour toi alors
que j'- - - - - peur de n'pas réussir à t'intéresser, à t'ramener à moi.
Je m'rappelle - - - - - - - de nos premières fois, - - - - - - fois une
nouvelle victoire pour moi. Chaque moment d'intimité, chaque rire, chaque
instant - - - - - - - - et tu s'rais vraiment prête à oublier tout - - ?
Je sais qu' tu es comme moi. Tu n'peux pas. C'est pour ça qu' je sais qu' tu
m'pardonneras. Ah, mon amour. Je t'aime.
Tu vas m'pardonner. Tu sais qu'j'peux - - - - - - -
être idiot. Mais j'aime - - - - de toi. J'aime ces - - - - - - détails
que personne d'autre que moi ne remarque jamais chez toi. J'aime ta façon de te
mordre la lèvre quand tu te - - - - - - - - - - sur quelque chose tout le
temps et qu'tu veux t'appliquer. J'aime ton odeur, pas la - - - - - de
parfums qu' tu emmagazines comme - - - - - - les filles, non, non: ton
odeur. Toi, tu - - - - les gâteaux, les - - - - - - - qu'tu manges
sans - - - - - . Ah mon Dieu! Qu'est-ce que tu manges! Sucrerie après sucrerie,
tu manges et tu remanges encore. J'aime te voir au - - - - - - quand tu
t'obstines à noter et dessiner les rêves dans ton - - - - - - comme si ça
avait une signification. J'aime t'entendre me raconter - - - - - - - des
heures des histoires inintéressantes et j'aime faire - - - - - - - - de
m'y intéresser. J'aime ta façon d'être sexy pour moi, j'aime tes bas, de vrais
bas avec ce trait noir - - - - - - - - . J'aime ton corps, j'aime tes mains,
j'aime tes fesses, tes taches de rousseur, tes seins, ta nuque, ta peau.
Tu n'peux pas tout r'mettre en question pour quelques
erreurs. On - - - - y arriver. On y a le droit nous - - - - - à
notre putain d'histoire d'amour. J't'en - - - - ! Souviens-toi de nous!
Je sais, j'ai peut-être dit ça avant, mais - - - -
- fois, je changerai. ça m'fait peur quand j'te sens mal à l'- - -
- avec moi, quand je - - - - - - - un étranger à tes yeux.
Mon amour, pardonne-moi!
Violence conjugale (vidéo et quiz de compréhension)
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