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samedi 30 octobre 2010

Réforme des retraites en France

La réforme des retraites définitivement adoptée au Parlement
Après le Sénat mardi, l'Assemblée nationale a adopté la version définitive du texte. Mais le gouvernement, qui se garde de crier victoire, n'en a pas fini avec le mouvement de contestation.
Volet parlementaire: plié! Sans traîner, après le vote solennel du Sénat, mardi, les députés ont définitivement adopté le projet de loi sur les retraites, ce mercredi après-midi, par 336 voix contre 233. Mais à la veille d’une nouvelle journée d’action - et alors qu’un huitième rendez-vous intersyndical est déjà fixé pour le samedi 6 novembre -, le gouvernement n’en a pas encore fini avec le mouvement de contestation de sa réforme.
La majorité se gardait d’ailleurs de fanfaronner, à l’Assemblée nationale. Lors de la séance de questions au gouvernement précédant le vote, François Fillon, interpellé plusieurs fois, n'est pas intervenu. Son président, Bernard Accoyer (UMP), en toute modestie: «Ce n’est pas une victoire mais le travail du Parlement d’examiner les textes.»
Accepter une impopularité passagère
Pour Jean Leonetti, chargé de l’explication de vote pour le groupe UMP, le vote - qui clôt quelque 200 heures de débats à l’Assemblée et au Sénat - n’a pas non plus «un goût de victoire de la majorité contre l’opposition ni du Parlement face à la rue». Le ministre du Travail Eric Woerth admet tout juste la «fierté» d’avoir fait passer «une réforme difficile, nécessaire» mais pour louer les mérites de la majorité parlementaire - «au soutien sans failles» - et de Nicolas Sarkozy, prêt à «accepter une impopularité passagère» pour «le sauvetage de notre régime par répartition».
«Une réforme essentielle pour préserver le système de solidarité entre générations», pointe aussi Leonetti. L’argument, étude de l’Insee à l’appui, est répété en boucle. Jusqu’au contre-sens: «il y avait une inquiétude sur la durabilité de notre système de retraite. C'est ce que les jeunes nous disent quand ils sont dans la rue», s’avance Woerth.
Comme une sorte de bonus pour tenter de faire passer la pilule de la réforme auprès d’une opinion favorable au mouvement social, Accoyer a présenté, ce matin, les conclusions d’un groupe de travail pluraliste sur les retraites des députés. Il a annoncé une «réforme sans précédent» devant aboutir «à l’alignement sur le régime des retraites sur la fonction publique» avec la suppression prévue de la double cotisation.
Personne ne sort vainqueur
Loin, loin d’amadouer la gauche, même si le groupe PS avait aussi demandé de couper court à cet avantage, sans doute le plus flagrant du régime des députés. Malgré l’adoption du texte, celle-ci ne s’avoue pas vaincue: «Pour nous, la fin du débat parlementaire ne marque pas la fin du débat politique», lance Marisol Touraine, chargée du dossier retraites au sein du parti qui a annoncé, la veille, la saisine du Conseil constitutionnel.
L’opposition avertit surtout le pouvoir contre le risque d’un effet boomerang. Le chef de file des députés PS, Jean-Marc Ayrault «conseille au gouvernement de faire preuve de décence», persuadé que «son arrogance à l’égard d’un mouvement populaire et puissant» laissera «des traces profondes». «Personne ne sort vainqueur», confirme le leader du Modem, François Bayrou, qui sent «beaucoup d’amertume sur la manière dont a été conduite la réforme».
«Le fait de diriger de là-haut, de défendre toujours les riches, ça reste», promet le communiste Maxime Gremetz, qui devise, façon proverbe chinois: «Un mouvement social n’est pas une rivière tranquille. Ne regardez pas au fil de l’eau mais ce qui bouillonne en dessous.» Le bouillonnement pourrait se réveiller en 2012, veut croire le député PS, Claude Bartolone: «Les Français auront la possibilité de revenir sur le texte en changeant de majorité.»
«The Big Picture» se penche sur les manifestations françaises (le plus fameux site de diaporama du monde consacre une de ses galeries aux grèves hexagonales)
Retraites: dix mois de bras de fer (Libération.fr)
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La documentation française (dossier: la réforme des retraites)

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